Les épisodesPassion Médiévistes

Épisode 76 – Marielle et le théâtre politique à la fin du Moyen Âge

Le théâtre pouvait-il être politique et critiquer le pouvoir au Moyen Âge ?

Dans cet épisode de Passion Médiévistes, Marielle Devlaeminck, aujourd’hui docteure en littérature médiévale à l’Université Grenoble Alpes, vous parle du théâtre politique au Moyen Âge. C’est en novembre 2022 et sur ce sujet qu’elle a soutenu sa thèse de littérature française intitulée « Publicques theatres ». Poétiques et dramaturgies du théâtre politique d’expression française (XVe-XVIe siècles), sous la direction d’Estelle Doudet.  Au fil des pièces, venez déconstruire les idées reçues sur le théâtre et découvrez qu’au Moyen Âge aussi, on pouvait critiquer sur scène.

La place du théâtre dans la société médiévale

Colporteurs sur trétaux, ou représentation d’une farce médiévale, l’interprétation de cette scène continue de diviser les historiens du théâtre (Médiathèque d'agglomération de Cambrai © photo IRHT)
Colporteurs sur trétaux, ou représentation d’une farce médiévale, l’interprétation de cette scène continue de diviser les historiens du théâtre (Médiathèque d’agglomération de Cambrai © photo IRHT)

Malgré quelques incursions dans des textes du XIIIe siècle, Marielle Devlaeminck a principalement étudié des œuvres de la fin du Moyen Âge. Les pièces auxquelles elle fait référence ont été produites entre 1450 et 1550. C’est en effet à cette époque que le théâtre est littéralement projeté sur le devant de la scène. En cette fin de Guerre de Cent Ans et alors que les épisodes de peste noire se raréfient, il y a davantage d’argent à consacrer aux spectacles et plus de temps de s’en divertir. En outre, l’année 1450 est un moment charnière. Cette année-là, Gutenberg invente l’imprimerie. Cette révolution technique favorise le développement, la diffusion et la conservation des ouvrages littéraires, et donc des pièces de théâtre. En revanche, si l’on retrouve peu de textes avant cette date – à peine quelques-uns au XIIIᵉ siècle, – on sait que le théâtre avait sa place dans la société depuis le IXᵉ siècle. C’est un art récréatif, mais également un outil de propagande politique.

Parmi les ouvrages de théâtre rédigés dans les différentes langues européennes qui sont parvenus jusqu’à nous, le corpus francophone recensé à ce jour est le plus important. Avec pas moins de 500 textes théâtraux écrits en moyen français, il devance le corpus néerlandais qui en compte tout de même 90. Aussi, dans son corpus de recherches, Marielle Devlaeminck a sélectionné et étudié 33 de ces 500 pièces. Les plus courtes de ces œuvres comptent 200 ou 300 vers, tandis que les plus longues peuvent aller jusqu’à 10 000, voire 100 000 vers.

“Le théâtre du Moyen Âge, c’est le Youtube de l’époque – toute proportion gardée évidemment.” — Marielle Devlaeminck

À l’époque étudiée par Marielle Devlaeminck, le théâtre est principalement un phénomène urbain, issu de la cour. Néanmoins, puisqu’à cette époque les cours sont encore itinérantes, les troupes de comédien.ne.s se déplacent aussi. Cet art se diffuse alors partout : dans les villes, où il nait, comme dans les campagnes dans lesquelles il s’exporte. De fait, le théâtre devient le média audio visuel par excellence, celui auquel tout le monde a accès : “c’est le Youtube de l’époque,” s’amuse Marielle Devlaeminck. Grâce à l’image et au discours, les idées ainsi mises en scène, se diffusent plus facilement. De plus, les occasions de jeu sont nombreuses. Célébrations, entrées royales ou princières, mariages et autres évènements politiques sont propices à l’écriture de pièces et à leur représentation.

Les différents types de théâtre 

Il existe 6 types de théâtre – ou dramaturgies – différents, et autant de façons de mettre en scène une histoire sur les planches.

  •  Les mystères : “ les spectacles à gros budget du Moyen Âge.”

Les mystères sont de grandes pièces historiques qui sont jouées en ville, et cela, plutôt rarement – “une fois tous les cinquante ans !” plaisante Marielle Devlaeminck – car elles coûtent très cher et mobilise énormément de monde. Il peut en effet y avoir près de 200 personnes sur scène. Ces pièces traitent de sujets religieux ou historiques tirés de La Bible ou d’histoires latines. Elles sont créées à la gloire de la ville qui les commande et touchent tous les publics.

  • Les bergeries 
Illustration de l'épisode 76 par Din (à partir d'une bergerie dont parle l'invitée dans l'épisode)
Illustration de l’épisode 76 par Din (à partir d’une bergerie dont parle l’invitée dans l’épisode)

Les bergeries sont de courtes pièces de théâtre mettant en scène des bergers et des histoires pastorales. C’est un genre émergent à l’époque étudiée. Il s’agit de mettre en scène les affaires des puissants, notamment des princes, que l’on représente sous les traits de bergers. Ces pièces parlent de sujets d’actualité et se veulent être des allégories des problèmes de cour ou de gouvernement.

  • Les farces 

Les farces sont de très courtes pièces. Toujours comiques, souvent grivoises, elles sont jouées pour elles-mêmes ou encore généralement insérées au milieu d’autres spectacles plus longs – comme les mystères. Elles viennent alors rompre le ton sérieux ou dramatique de la pièce et donner quelque répit aux spectateurs.

  • Les moralités

Les moralités sont des pièces allégoriques mettant en scène divers personnages, allégoriques eux aussi. Ces allégories personnifiées interagissent et ont chacune une signification importante. En revanche, la mise en scène est généralement peu élaborée.

  • Les soties

Mettant en scène des fous et autres sots, les soties sont un genre de théâtre davantage polémique. Elles posent les questions qui dérangent par la voix de personnages naïfs qui, de par leur condition, ne peuvent être tenus pour responsables de leurs propos. La folie ou la bêtise des protagonistes offrent l’opportunité de traiter de sujets ordinairement jugés inacceptables dans l’espace public.

  • Le théâtre d’inspiration antique

Le théâtre d’inspiration antique reprend des histoires romaines ou des récits contés par des historiens antiques. C’est d’abord un théâtre pédagogique : il a pour but premier d’éduquer les spectateurs à la vie civique. Les épisodes ainsi mis en scène tentent d’inculquer les valeurs sociales au public. C’est également un théâtre circonstancié, i.e, un théâtre de cour. Les puissants raffolent en effet de ces références antiques mettant en scène des personnages récurrents, dans des situations types.

Manuscrit de Robin et Marion (Aix, bibliothèque municipale Méjane,XIIIe siècle, l’un des rares manuscrits de théâtre enluminé aussi richement à notre disposition; photos © IRHT) https://bvmm.irht.cnrs.fr//consult/consult.php?reproductionId=7120
Manuscrit de Robin et Marion (Aix, bibliothèque municipale Méjane, XIIIe siècle, l’un des rares manuscrits de théâtre enluminé aussi richement à notre disposition; photos © IRHT)

Les spécificités du théâtre politique

“Le théâtre politique médiéval est une notion difficile à théoriser car personne n’arrive à se mettre d’accord !” — Marielle Devlaeminck

Marielle Devlaeminck explique dans l’épisode que la notion de théâtre politique médiéval reste difficile à définir tant les spécialistes eux-mêmes n’arrivent pas à se mettre d’accord. À ce titre, il est important de commencer par déconstruire les a priori. Ainsi, si l’on en croit les théoriciens de l’anthropologie structurale – l’espace publique – il y a deux types de sociétés distinctes : les sociétés froides et les sociétés chaudes. Les sociétés froides sont des sociétés du rite, dans lesquelles “tout est religieux”. Le temps est ritualisé, il s’écoule au rythme des pratiques religieuses. Il n’y a ainsi pas de politique. À l’inverse, les sociétés chaudes – à l’image de la nôtre –  sont basées sur l’actualité.

Selon Marielle Devlaeminck, cette théorie ne fonctionne pas pour le théâtre médiéval. La société du Moyen Âge étant effectivement basée sur les rites religieux, il ne pourrait y avoir de débats d’actualité dans l’espace public. Or, elle a démontré que certaines pièces de théâtre se jouaient précisément du contexte politique et des évènements d’actualité pour les dénoncer ou faire de la propagande. Aussi, affirmer qu’il n’y a pas de théâtre politique médiéval du fait que la société est ritualisée serait une erreur. Les auteurs, tout comme leur public, ont bel et bien conscience de l’actualité et de la vie politique de leur temps.

Enfin, il existe une limite tolérable et tolérée à la critique de l’actualité. Il y a des sujets qu’il est interdit de mentionner, d’autant plus s’ils sont tout particulièrement liés à une actualité brûlante. Dans les archives, Marielle Devlaemeinck a d’ailleurs retrouvé des traces de procès d’acteurs, de metteurs en scène ou de spectateurs qui étaient allés trop loin dans la critique ou la représentation de ce type d’actualité. Partant de ce constat, la dimension politique du théâtre médiéval est avérée : les pièces de théâtre traitent de sujets d’actualités en relation avec la politique ou les puissants, qu’il s’agisse de dénoncer ou d’encenser.

Les références culturelles citées dans l’épisode :

  • Le Jeu d’Adam, mise en scène de La Bible, histoire d’Adam et Ève (XIIe)
  • Thomas Sébillet, essayiste médiéval (théorisation des bergeries)
  • Le Jeu des Sotzs : Le Jeu du Prince des Sotzs et de Mère Sotte, Pierre Gringore, leader de la troupe des Enfants Sans Soucis à Paris = théâtre de propagande pour saluer la guerre entreprise par le roi Louis XII face au pape Jules II (début du XVIe)
  • Les processions de Lille, une cinquante de pièces dont 5 histoires romaines à but d’éducation civique
  • Les Épitaphes d’Hector, George Chastelain, auteur officiel de la cour de Bourgogne (fin du XVe – représentation lors d’un mariage – union politique) = Alexandre Le Grand se recueille sur les ruines de Troie, sur les tombes d’Hector et d’Achille. S’engage un débat pour savoir qui des deux fut le plus grand héros. Alexandre est le médiateur qui tente de réconcilier les 2 héros = échos au mariage célébré lors de la représentation.
  • L’Alliance de Foi et Loyauté, moralité non politique, pédagogique, qui véhicule les valeurs enseignées dans le couvent pour lequel elle a été commandée (contre-exemple) = Un berger et une bergère sont fous amoureux l’un de l’autre (Foi et Loyauté) et le berger doit prouver sa vertu en menant différentes quêtes qui le conduisent jusqu’au mariage avec son aimée. L’ensemble des personnages sont des allégories (Prudence, Amour…)
  • Michault Taillevent = diplomate, poète et auteur de théâtre pour la cour des Ducs de Bourgogne.
  • La Moralité d’Argent, Jazme Oliou (dans les années 1470), pièce représentée à Avignon = plusieurs ouvertures de jeu (prologue), plusieurs conclusions de jeu, avec, entre les deux, des découpages d’une scène à l’autre grâce à un son de tambourin
  • Bergerie de l’Agneau de France (1485) = Dame Pique – qui n’est autre que la régente Anne De Beaujeu – est l’antagoniste qui tente de dérober un agneau aux bergers en charge de veiller sur lui.
  • La Farce de Pates-Ouaintes (1493), sotie créée par des universitaires de Caen, vexés suite à la décision du roi de faire payer un impôt à l’université de Caen qui jusqu’alors en avait été exemptée = mise en scène de personnages sots qui sont manipulés par un personnage nommé Patte Ointe qui représente le collecteur des impôts > la pièce a joué son rôle puisque l’université de Caen a finalement continué à être exemptée d’impôts.
  • La Vérité Cachée (1535), pièce genevoise > propagande protestante qui choque les représentants du pouvoir catholique local qui intentent un procès à la pièce = Vérité est enfermée dans une boîte et tente d’en sortir pendant qu’une parodie de prêtre fait des prêches farfelus.
  • Bertolt Brecht, Erwin Piscator, Jürgen Habermas = théoriciens de l’anthropologie structurale, soit, de l’espace public > théorie empruntée à Claude Lévi-Strauss = 2 types de société : les sociétés froides (rites) et les sociétés chaudes (actualités).

Pour en savoir plus sur le sujet de l’épisode, on vous conseille de lire :

Lire du théâtre médiéval et des sources d’époque

  • Recueil Trepperel (imprimé par la veuve de Jehan Trepperel, vers 1512-1516) BnF, © Gallica
    Recueil Trepperel (imprimé par la veuve de Jehan Trepperel, vers 1512-1516), « Moralité très bonne d’ung empereur qui tua son nepveu », BnF, © Gallica

    Jonathan Beck, Estelle Doudet, Alan Hindley (dir.), Recueil général de moralités d’expression française, Paris, Classiques Garnier, depuis 2014 (20 tomes)

  • Marie Bouhaïk-Gironès, Jelle Koopmans, Katell Lavéant (dir.), Recueil des sotties françaises, Paris, Classiques Garnier, depuis 2015 (3 tomes)
  • André Tissier (dir.), Recueil de Farces françaises (1450-1550), Genève, Droz, 1986-2000 (13 tomes)
  • Jelle Koopmans (dir.), Recueil de Florence, Orléans, Paradigme, 2011.
  • Alan Knight (dir.), Les mystères de la procession de Lille, Genève, Droz, 2011 (5 tomes)
  • Louis Petit de Julleville (dir.), Répertoire du théâtre comique en France au Moyen-Âge, 1886,Paris, Cerf. (en ligne sur Gallica)
  • Émile Picot (dir.), Recueil général des sotties, Paris, Firmin Didot, 1902, 1904, 1912, 3t.
  • Emmanuel Viollet-le-duc (dir.), Ancien théâtre françois ou collction des ouvrages dramatiques les plus remarquables depuis les mystères jusqu’à Corneille, Paris, première édition à partir de 1856, Nendeln/Liechtenstein Kraus Reprint 1972, (10 tomes, en ligne sur Gallica)
  • Instructif de Seconde rhétorique, 2015, éd. E. Buron, O. Halévy, J.-C. Mühelthaler dans la Muse et le Compas : poétiques à l’aube de l’âge moderne, dir. J.-C. Monferran, Paris, Classiques Garnier, p. 16-194.

 Bibliographie sur le théâtre (politique) du Moyen Âge

  • BLANCHARD, Joël, 1983, La Pastorale en France aux XIVe et XVe siècles, Paris, Honoré Champion.
  • BONICEL, Matthieu, LAVÉANT, Katell, 2010, « Le théâtre dans la ville : pour une histoire sociale des représentations dramatiques », Médiévales [en ligne], n°59, automne 2010.
  • BOUCHERON, Patrick et OFFENSTADT, Nicolas (dir.), 2011, L’espace public au Moyen Âge, débats autour de Jürgen Habermas, Paris, Presses Universitaires de France.
  • BOUHAÏK-GIRONÈS, Marie, 2007, Les Clercs de la Basoche et le théâtre comique (Paris, 1420-1550), Paris, Champion.
  • BOUHAÏK-GIRONÈS, Marie, 2012, « À qui profite l’auteur ? Théâtre responsabilité de la parole et fonction-auteur à la fin du Moyen Âge », Parlement(s), Revue d’histoire politique, hors-série n°8, Scènes politiques, dir. C. Legoy, p. 27-37, en ligne sur Academia.
  • BOUHAÏK-GIRONÈS, Marie, KOOPMANS, Jelle, LAVÉANT, Katell (dir.), Le Théâtre polémique français (1450-1550), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008.
  • BOUHAÏK-GIRONÈS, Marie, DOMINGUEA, Véronique, KOOPMANS, Jelle (dir.), Les pères du théâtre médiéval, examen critique de la constitution d’un savoir académique, Rennes, PUR, 2010.
  • BOUTEILLE-MEISTER, Charlotte, 2011, Représenter le présent. Formes et fonctions de « l’actualité » dans le théâtre d’expression française à l’époque des conflits religieux 1554- 1629, Thèse de Doctorat soutenue le 6 octobre 2011 à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, sous la direction de Christian Biet.
  • BOUTEILLE-MEISTER, Charlotte, DOUDET, Estelle, 2013, « Les états au théâtre (1430-1614) », Les états : ordres, institutions et formes (France, 1302-1614), dir. Martial Martin, Paris, Klincksieck, p. 73-128.
  • CAVAILLÉ, Fabien, KARSENTI, Tiphaine, 2020, « Peut-on rejouer le théâtre des guerres de religion? Retour sur une expérience de recherche par la pratique théâtrale », Revue d’Histoire du théâtre, n° 286, 2020-2 (avril-juin ), p. 135-146.
  • DOMINGUEZ, Véronique, 2007, La scène et la croix, le jeu de l’acteur dans les passions dramatiques françaises (XIVe-XVIe siècle), Turnhout, Brepols.
  • DOUDET, Estelle, 2018, Moralités et jeux moraux, le théâtre allégorique en français, XVe-XVIe siècle, Paris,Classiques Garnier.
  • DOUDET, Estelle, 2011, « Y a-t-il un théâtre politique au Moyen Âge ? », Théâtre et politique, les alternatives de l’engagement, dir. Iona Galieron, Rennes, Presses universitaires de Rennes.
  • DOUDET, Estelle, LAVÉANT, Katell, 2017, « Les histoires romaines, un théâtre exemplaire aux XVe et XVIe siècles », revue Elseneur de Caen, Avril 2017, n°31, p. 59-74.
  • KOOPMANS, Jelle, 1997, Le théâtre des exclus au Moyen Âge, hérétiques, sorcières et marginaux, Paris, Imago.
  • KUROIWA, Taku, 2017, La versification des sotties. Composer, jouer et diffuser les « parolles polies », Paris, Champion.
  • LAVÉANT, Katell, 2011, Un théâtre des frontières : la culture dramatique dans les provinces du Nord aux XVe et XVIe siècles, Orléans, Paradigme.
  • LECUPPRE-DESJARDIN, Élodie, VAN BRUAENE, Anne-Laure (dir.), 2010, De bono communi. The Discourse and Practice of the Common Good in the European City (13th-16th c.) / Discours et pratiques du Bien Commun dans les villes d’Europe (XIIIe-XVIe siècle), Turnhout, Brepols.
  • MAZOUER, Charles, 2016, Le théâtre français du Moyen Âge, deuxième édition refondue, Paris, Champion.
  • REVAULT D’ALLONES, Myriam, 2016, Le Miroir et la scène. Ce que peut la représentation politique, Paris, Seuil.
  • SURGERS, Anne, 2012, L’automne de l’imagination, splendeurs et misères de la représentation, XVIe-XXIe siècle, Bern, P. Lang.

Bibliographie personnelle

  • DEVLAEMINCK, Marielle, 2015, Allégorie et représentation dans la Moralité d’Argent de Jazme Oliou (1470), mémoire de maîtrise sous la direction d’Anne-Pascale Pouey-Mounou, Soutenu à l’Université Charles de Gaulle Lille 3, le 24 juin 2015.
  • 2016, La moralité du Lymon et de la Terre et la Moralité des quatre éléments, édition et étude esthétique, historique et sociale de deux pièces du Recueil Trepperel, mémoire de master sous la direction d’Estelle Doudet, soutenu à l’université Grenoble-Alpes le 20 mai 2016, en ligne sur DUMAS.
  • 2019, « Pour un théâtre de l’instant, les moralités (XVe-XVIe siècle) », Revue de l’association pluridisciplinaire d’études médiévales Questes, n°42, Anachronique, obsolète, désuet, dir. S. Delale, M. Fulconis, M. Sieffert, p. 23-37.
  • 2021. « S’incarner, incarner l’autre : romenades dans le personnel dramatique des jeux médiévaux (XIIIe-XVIe siècles) », The Values of the Other, actes du colloque international les Valeurs de l’Autre, dir. T. Kuroiwa, Sendai, Grenoble, Presses de l’Université de Tohoku, janvier 2021.

Dans cet épisode vous avez pu entendre les extraits des œuvres suivantes :

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Merci à Clément Nouguier qui a réalisé le magnifique générique du podcast et Alizée Rodriguez pour la rédaction de l’article !