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Épisode 5 – Vincent et les messagers de guerre

Dans ce cinquième épisode, Vincent Léthumier nous parle des messagers de guerre dans le contexte de la Guerre Folle.

A partir de son mémoire sur la “Guerre Folle”, présenté en juin 2017 à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne sous la direction d’Olivier Mattéoni, Vincent vous propose de vous intéresser particulièrement aux rôles des messagers pendant ce conflit.

La Guerre Folle

Lorsque le roi Louis XI meurt en 1483, il laisse le royaume « en pas trop mauvais état » à son fils Charles VIII, qui n’a que 13 ans. En attendant sa majorité, il est encadré, sur l’ordre de son défunt père, par sœur Anne et son gendre Pierre de Beaujeu, qui mettent en place une sorte de régence. Cette situation qui n’est pas tout à fait stable voit émerger des mouvements de contestation. Commence alors la Guerre Folle, une période d’affrontements entre le couple régents officieux Anne et Pierre de Beaujeu et des seigneurs dissidents qui forment une ligue, avec à leur tête Louis duc d’Orléans, qui se revendique comme le vrai régent de droit.

La guerre en tant que telle commence en décembre 1484, et les épisodes de batailles et de sièges sont finalement assez rares, et le conflit oppose surtout le duc de Bretagne qui soutient les ligueurs contestataires contre la monarchie française, même après le sacre du roi Charles VIII devenu majeur en mai 1484. La « Guerre folle » va durer jusqu’en 1491 avec le mariage de Charles VIII avec Anne de Bretagne, l’héritière du duché de Bretagne, et donc l’annexion du duché par le royaume de France.

Vincent Léthumier explique les ruses que ces messagers utilisaient pour franchir les obstacles et les risques qu’ils courent en contexte de guerre. Et il nous raconte notamment les aventures du messager malgré lui Pierre David, qui a dû défendre sa cause auprès du roi de France après avoir été arrêté.

Si le sujet vous intéresse voici quelques ouvrages pour en savoir plus :
  • CINTRE René, La circulation des nouvelles au Moyen Âge, XXIVe congrès de la S.H.M.E.S., Avignon, juin 1993, Paris-Rome, Publications de la Sorbonne, 1994.
  • CONTAMINE Philippe, Guerre, État et société à la fin du Moyen Âge. Etude sur les armées du roi de France (1337-1494), Paris, Mouton éditeur, 1972.
  • Épistolaire et politique. t. I, Gouverner par les lettres, DUMEZIL Bruno, VISSIERE Laurent (dir.), Paris, P.U.P.S., 2014.
  • Information et société en Occident à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque tenu à l’Université du Québec et à l’Université d’Ottawa (9-11 mai 2002), BOUDREAU Claire, FIANU Kouky, GAUVARD Claude, HEBERT Michel (dir.), Paris, Publications de la Sorbonne, 2004.
  • La guerre à la fin du Moyen Âge : information, communication, action. Revue du Nord, Université Lille-3, 402/4 (2013).
  • VALLECALLE Jean-Claude, Messages et ambassades dans l’épopée médiévale : l’illusion du dialogue, 2006.
Les extraits sonores diffusés dans cet épisode :
  • Lord of the Land – Kevin MacLeod (incompetech.com) Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0
  • Kaamelott, Livre II, épisode 11
  • Braveheart (1995)

Retrouvez Vincent dans le hors-série spécial du premier anniversaire du podcast.

Transcription de l’épisode 5 (cliquez pour dérouler)

[Générique]

Fanny : Est-ce que l’on sait tout du Moyen-Âge ? Est-ce qu’il reste encore des choses à découvrir ? Et d’abord, qu’est-ce que le Moyen-Âge ? En fait, il y a autant de réponses que de médiévistes. Dans cette émission, nous nous intéressons à comment l’histoire médiévale est étudiée aujourd’hui par de jeunes chercheurs, quels sont les sujets qui les intéressent, pour vous donner envie d’en savoir plus et pourquoi pas donner de l’inspiration à de futurs chercheurs.

Épisode 5 : Vincent et les messagers de guerre, c’est parti !

Aujourd’hui, nous vous emmenons à la lisière du Moyen-Âge, une époque où la Renaissance et François I n’allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez, la fin du XVème siècle. Lorsque le roi Louis XI meurt en 1483, il laisse le royaume de France en pas trop mauvais état à son fils, Charles VIII, qui n’a alors que 13 ans. En attendant sa majorité, il est encadré, sur l’ordre de son défunt père, par sa sœur Anne et son mari Pierre de Beaujeu qui mettent en place une sorte de régence. Cette situation, pas tout-à-fait stable, voit émerger des mouvements de contestations. Commence alors la Guerre folle, une période d’affrontements complexes entre le couple des régents officieux Anne et Pierre de Beaujeu et des seigneurs contestataires qui forment une ligue, soutenus par le puissant Duc de Bretagne. La guerre en tant que telle commence en décembre 1484, mais les épisodes de batailles et de sièges sont finalement assez rares. Le conflit sera surtout un conflit diplomatique, perturbé par des complots. La Guerre folle, comme on l’a appelée, va durer jusqu’en 1491 et se finit avec le mariage de Charles VIII, devenu adulte, avec Anne de Bretagne, l’héritière du Duché de Bretagne, et qui met fin à la révolte des ligueurs.

Vincent Léthumier, bonjour.

Vincent : Bonjour

Fanny : Tu es étudiant à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, et tu as étudié la Guerre folle que je viens de résumer dans un mémoire présenté en juin 2017 à travers les lettres envoyées et échangées entre les différents protagonistes. Tu nous proposes aujourd’hui de parler des messagers de guerre à la fin du Moyen-Âge et à travers ce conflit. Pendant la Guerre folle, dont je viens de parler, quels ont été les rôles des messagers de guerre ?

Vincent : Les messagers de guerre revêtent plusieurs fonctions. L’une des fonctions essentielles du messager est de délivrer une lettre et confère au messager de guerre la mission de courroie de transmission de l’information. C’est une mission essentielle, c’est une mission risquée aussi parce que le messager de guerre s’expose. Il met sa vie en péril. C’est une mission que le messager n’a pas toujours choisie, d’où des situations cocasses.

Fanny : C’est-à-dire, quels sont les risques que courent les messagers de guerre ?

Vincent : Le messager de guerre, à son insu, quand on lui a confié une mission qu’il n’a pas choisie, se voit souvent forcé de franchir les murailles de cités qui sont surveillées et par conséquent, il s’expose au risque d’être démasqué. Au Moyen Âge, ce sont essentiellement les ecclésiastiques et les marchands qui circulent beaucoup. Donc quand un seigneur ligueur a besoin de porter un message à un autre allié, il est forcé de faire appel à un messager qu’il va déguiser, et notamment en ecclésiastique. C’est sous ce camouflage de la bure que le messager va se fondre et qu’il va tenter de porter un message et donc de s’exposer.

Fanny : Comme je disais, tu as étudié la Guerre folle pendant ton mémoire. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as choisi ce sujet ?

Vincent : C’est un choix vraiment fortuit. Ayant toujours aimé parcourir le dictionnaire des noms propres quand j’étais petit, un jour, je suis tombé sur l’entrée « Guerre folle » dans le dictionnaire. C’est resté dans un petit coin de la tête. Ça a fait son chemin. J’ai suivi un cours en troisième année de licence absolument passionnant sur les rapports entre les princes et Louis XI. C’est là que j’ai fait le lien avec cette guerre que j’avais toujours dans un petit coin de la tête. Par association d’idées, j’ai eu vraiment la volonté de travailler sur ce sujet.

[Extrait audio de Kaamelott]

Fanny : À partir de ce que tu as étudié, quelles sont les sources qui nous permettent d’avoir des informations sur les messagers ? Est-ce qu’on sait qui ils étaient, d’où ils venaient et quelle était leur formation ?

Vincent : Ce qui est assez intéressant avec les messagers, c’est que les principales informations dont nous disposons à leur égard tiennent au fait qu’ils ont été démasqués. Ce sont des sources judiciaires ou des procès-verbaux rédigés par des officiers de ville qui ont intercepté ces messagers à leurs portes.

Fanny : Parce qu’un messager devait forcément se dissimuler ou il pouvait aussi juste être officiel ?

Vincent : Quand sa mission est clandestine, notamment dans le cas d’une ligue, d’une révolte, le messager a intérêt à se dissimuler. En revanche, quand il est un émissaire officiel du roi, qu’il porte une mission officielle, il n’y a pas de problème pour lui : il est accueilli, il y a des relais le long de la route. Tout cela est parfaitement encadré. En revanche, dans le cadre d’une mission clandestine, il doit prendre des précautions, il doit ruser, bien évidemment. Le messager clandestin recourt généralement à des techniques de dissimulation. Il peut choisir de dissimuler le message lui-même, c’est-à-dire son support, par exemple en le cachant à l’intérieur de la doublure de son chapeau. C’est une anecdote que j’ai excipée aux archives de Tours où on a un messager qui a l’idée de cacher une lettre dans la doublure d’un chapeau en feutre. Malheureusement pour lui, il est intercepté au nord de la France. Il devait rejoindre l’Empereur Maximilien, l’Empereur d’Autriche. Il a été intercepté, arrêté, fouillé. On a découvert sur lui le message compromettant, qui pour le coup, est devenu une accusation à charge parce que c’était vraiment la preuve de sa compromission dans la révolte.

[Extrait audio de Kaamelott]

Fanny : Pendant cette Guerre folle, est-ce qu’on a des exemples de quelques messagers qui ont été connus par des procès ?

Vincent : Souvent, ça ne va pas jusqu’au procès, dans le sens où les messagers savent se défendre lorsqu’ils sont arrêtés. J’ai trouvé notamment le cas, toujours à Tours, d’un messager qui s’appelle Pierre David. Ce messager a un parcours assez exceptionnel : on l’a réquisitionné au petit matin, dans une ville assiégée et on l’a mis devant le fait accompli en lui intimant d’aller porter une lettre aux alliés du Duc d’Orléans qui se trouvait au nord du Poitou.

Fanny : Et c’était son métier de base ?

Vincent : Absolument pas. Lui est un clerc. Il a une culture ecclésiastique. Il explique justement dans une longue lettre qu’il a rédigée pour se défendre, une lettre adressée au roi, il explique qu’il s’est vu confier une mission à son insu. Il a mené sa mission à bien jusqu’au moment où on a fini par l’identifier et où on l’a incarcéré à la prison de Tours. Mais pendant deux jours, effectivement, entre Beaugency et Tours – Beaugency qui est une petite ville au sud d’Orléans, le long de la Loire – il a cheminé avec plusieurs liasses de lettres, en direction des alliés des ligueurs. Cette mission a été l’occasion pour lui de déployer plein de stratégies pour se fondre dans la masse. Il a notamment rejoint un groupe de cavaliers. Il a eu l’idée de mentir à plusieurs reprises en expliquant que s’il allait dans le Poitou, c’était pour délivrer un bénéfice ecclésiastique. Il a expliqué aussi que, pour cette mission, on lui avait forcé la main, donc ce n’était pas sa faute. C’est cela surtout la stratégie de défense de Pierre David.

Fanny : Est-ce qu’on a des exemples de traîtrises de la part de messagers qui seraient passé d’un camp à un autre ?

Vincent : Oui, parce que, quand le messager sent que le seigneur qui l’a envoyé est dans le camp des perdants, il a intérêt, pour sa vie, de passer dans le camp de l’adversaire. Mais c’est vraiment un choix personnel. Ça se ressent dans les lettres de rémission. C’est une lettre de pardon que le roi accorde par exemple à des messagers ennemis qui auraient changé de camp, qui ont été arrêtés, donc démasqués, et auxquels le roi, finalement, va pardonner. Ce qui est frappant quand on étudie la manière dont le roi juge les messagers, c’est qu’on s’aperçoit que toute la justice royale est orientée vers le pardon. On est loin d’un Moyen-Âge violent, avec une justice implacable où on écartèle les gens en place publique.

Fanny : J’en parlais tout à l’heure dans l’introduction, là on est au XVème siècle, on est à la fin du Moyen Âge. Qu’est-ce qui reste encore justement de médiéval dans cette époque ?

Vincent : Ces découpages Moyen Âge/Renaissance, on sait en histoire que ce sont des constructions. À cette époque, les gens ne se disaient pas « Ah tiens, je vis au Moyen Âge. Ah tiens, dans deux ans, ce sera le début de la Renaissance ». Déjà, il faut relativiser ces découpages chronologiques. Néanmoins, le Moyen Âge est caractérisé, en Occident du moins, par un certain nombre d’éléments, d’unité. Je pense que ce qu’il y a de médiéval dans la relation qu’entretiennent les hommes de pouvoir à l’époque – les chevaliers, les vassaux avec leurs suzerains – c’est une relation de post-féodalité dans le sens où il y a toujours un lien de dépendance hiérarchique, mais que la relation a évolué vers quelque chose de plus clientéliste, vers une forme de patronage qui va être portée à incandescence au moment de la Renaissance.

Fanny : Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as travaillé ton sujet ? Quelles ont été tes méthodes pour notamment travailler sur les lettres échangées entre les principaux protagonistes de la Guerre folle ?

Vincent : C’est la difficulté sur un sujet d’histoire, d’histoire de batailles, qui ressemble vraiment à tout ce qu’il y a de plus classique, d’aller chercher du neuf. Pour cela, je me suis déplacé dans les dépôts d’archives, notamment municipaux parce que c’est là qu’il y a le plus grand nombre de lettres, tout simplement parce que les lettres ont été enregistrées par les conseils de ville et par les autorités municipales. Elles ont été débattues après aux conseils de ville. On arrive aux archives, on découvre – c’est toujours un grand moment de surprise – des lettres en vrac. On découvre des lettres qui ont été recopiées parfois dans les registres de délibération des villes. Quelques fois, on a juste le résumé. Parfois, on a la lettre en entier.

Fanny : À travers ce travail de recherche, qu’est-ce qui t’a le plus surpris ?

Vincent : Pour aller contre une idée reçue,  ce qui m’a le plus surpris, c’est la rareté de la bataille quand on étudie la guerre. En particulier de la bataille rangée. Souvent, c’est un fantasme de beaucoup de gens, le Moyen Âge ce sont les temps obscurs, c’est la guerre, c’est l’affrontement. En réalité, la bataille rangée est quelque chose qui n’est pas recherché, parce qu’elle a un caractère décisif et que c’est s’en remettre à la fortune. C’est s’en remettre au jugement de Dieu pour le chevalier, qui risque sa vie, qui met vraiment son corps à l’épreuve des coups. Le caractère décisif et fatidique de la bataille fait qu’elle est assez rare parce que ces hommes ont aussi intérêt, dans leur trajectoire personnelle, à vouloir se sauver, à vouloir sauver leur peau. La bataille, en ce sens-là, est plutôt un repoussoir, même si dans l’imaginaire médiéval, la bataille est quelque chose de mythique. Mais dans la réalité, c’est beaucoup plus ambigu.

Fanny : Pour éviter ces batailles, j’imagine que les messagers de guerre étaient donc très importants pour la négociation.

Vincent : Les messagers de guerre pouvaient parfois servir d’ambassadeurs. Il y a une indétermination des fonctions. Parfois, ils avaient une polyvalence. Ils avaient reçu une délégation de pouvoir qui leur permettait de représenter le souverain ou le chevalier qui les avait missionnés. Pour autant, le messager, par exemple dans la bataille, a un rôle très important parce que le camp du roi se trouve parfois à 100 ou 200 kilomètres du lieu où le combat est livré. Le roi, extrêmement inquiet, envoie des espions. L’espionnage, c’est quelque chose de très répandu à l’époque. Il envoie aussi des messagers parce que, précisément, il a besoin d’être tenu au courant, heures par heures, de ce qui est en train de se passer. On mesure dans les lettres – ça aussi, ça m’a un peu surpris, pour répondre à ta question – l’inquiétude et l’angoisse du roi. Le roi engueule les vassaux, il engueule ses officiers parce qu’ils ne font pas remonter l’information assez vite, parce qu’ils n’obéissent pas scrupuleusement à ses ordres, parce qu’ils laissent les hommes parfois n’en faire qu’à leur tête. Le roi tape du poing sur la table dans ses lettres et va gronder un petit peu ses officiers. C’est ça finalement qui est aussi très frappant dans les lettres : cette implication émotionnelle du roi.

[Extrait audio – Braveheart]

Fanny : Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées pendant ton travail ?

Vincent : L’une des difficultés quand on étudie l’histoire, c’est le caractère cumulatif des connaissances, des faits, des événements. On a une masse documentaire qui est énorme. Il faut qu’on fasse le tri. Je m’adresse, peut-être, aux futurs médiévistes : il ne faut pas avoir peur de tailler dans le vif. Parce que précisément, on ne pourra jamais embrasser toute l’histoire. Il faut cibler.

Fanny : C’est-à-dire, dans ton mémoire, qu’est-ce qui t’a posé problème en termes de connaissances ?

Vincent : Il y a quelque chose dont j’ai horreur en histoire : c’est la généalogie parce que je n’aime pas beaucoup les affaires de familles. Quand on commence à étudier les relations de pouvoir dans le milieu de la cour, on n’en sort pas. On se rend compte que tout ce monde, Comte d’Angoulême, Duc d’Orléans, Duc d’Alençon, Duc de Bretagne, les régents officieux, ils appartiennent à la même famille. Ils ont les mêmes ancêtres. C’est une grande engueulade de famille finalement que ce conflit de la fin du XVème siècle.

Fanny : Pour finir cette émission, est-ce que tu pourrais nous donner des conseils pour des personnes qui voudraient se lancer dans un mémoire d’histoire médiévale ?

Vincent : Déjà, il y a se lancer dans les études d’histoire, se lancer dans des études d’histoire médiévale et puis écrire un mémoire. D’abord, il ne faut pas se laisser intimider par la masse documentaire et l’érudition qu’il faut acquérir. Tout ceci se fait progressivement. Un conseil de volonté, un conseil de passion, il faut être passionné pour faire de l’histoire. Peut-être aussi, la lecture, qui est la plus belle des activités. Je pense qu’il y a de grands noms, comme Le Goff notamment, qui était un historien absolument magnifique, qui donnent vraiment envie d’entrer dans l’histoire.

[Extrait audio de Kaamelott]

Fanny : Vincent, merci beaucoup d’être venu nous parler des messagers de guerre et de leurs aventures.

Vincent : C’est moi qui te remercie, Fanny, de m’avoir invité.

Fanny : Si le sujet de l’émission du jour vous a intéressé et que vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la description de l’épisode sur SoundCloud où nous vous proposons une sélection d’ouvrages et de sites internet. N’hésitez pas à écouter les quatre autres épisodes de Passions Médiévistes déjà en ligne. Vous pouvez nous retrouver sur les réseaux sociaux, c’est-à-dire Facebook et Twitter, pour nous dire ce que vous avez pensé de l’émission. Merci à Binge Audio qui a participé à la production et à la distribution de l’épisode.

La prochaine fois, nous parlerons de la figure d’Abraham et de sa famille dans les manuscrits du Moyen-Âge.

Salut !

Merci beaucoup à Youna et à Marion pour la retranscription !